Il y a des jours où tout s’embrouille.
La fonction multitâche du cerveau
s’enraye comme un vieux 33 tours.
Et ça? Et ça ? Et ça? Et ça? Et ça ?
Répète-t-il à l’infini.
Tout semble avoir la même importance
vitale:, téléphoner à maman, rédiger
le rapport de la réunion d’hier, rentrer
à la maison à temps pour partir à la salle
de sports,payer les factures ,
faire les courses, apprendre le chinois,
répondre aux emails, zyeuter sur Vip-blog,
… Par quoi commencer?
Je n’aurai jamais assez de temps…
Le cœur déraille à son tour :
Toctoc, toctoc, toctoc, tiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiic,
il y a un hiiiiiiiiiiiiiiiiiiiic
Tout le corps se met en alerte et marmonne:
« Il est temps que tu arrêtes. Tu te prends
trop la tête»
Je suis donc parti m’aérer.
J’ai juste suivi un moineau.
Sa cervelle miniature devait savoir mieux
que la mienne comment se débarrasser
des pensées parasites. Je lui ai jeté toutes
mes miettes de soucis. D’un tchip, il les a
englouties. M’en voici libéré, la vie peut
recommencer.
Conclusion : quand votre cervelle s’enraye,
donnez-la en pâtée à un moineau ou à
un pigeon de passage. La philosophie des
petites têtes est parfois plus efficace que
celle des donneurs de leçons !