Le temps, qui court a les mains vides,
Et le soleil lui tend les bras,
Au fond de moi, parle la joie,
L'espoir s'installe sans une ride.
Et bientôt, j'aurai effacé
La lueur-même du soleil,
Lorsque le temps aura brisé
Tous les verrous que tu as posés
La mer étale, voiles gonflées,
Le corps cinglé par le désir,
Inaltérable ,un peu frusté,
Le temps qui court n'est que délire.