Des cons, il en existe des millions, et de toutes sortes.
 Mais le con est un genre à lui tout seul, à part et unique,
 qui ne se reconnaît jamais comme tel. Tout le monde est 
con à sa façon, mais certains sont plus gâtés que d’autres.
 Ce n’est pas des cons en général que nous traiterons,
 mais du con en particulier, celui auquel la nature a osé
 mettre plusieurs couches de connerie.
 Il a une histoire de con, une enfance de con, une vie de
 con, une vieillesse de con, et même, comble du snobisme,
 une mort de con ;Un con est insupportable, Il devient un con
 fini, le con suprême, la quintessence de la connerie.
Personne n’a jamais guéri de la connerie car ce n’est pas
 un état, c’est une qualité intuitive, innée et ancrée au plus
 profond de l’être, sans doute quelque part dans ses 
chromosomes. Etre con c’est une tare, une « qualité » 
ineffaçable dont on est souvent fier.
Pour reconnaître le con, pas besoin de se baisser, il suffit 
de le côtoyer, de lui parler. Si vous n’en connaissez pas,
 soit vous avez une chance exceptionnelle, mais j’en doute,
 soit vous en êtes vous-même un, et peut-être même
 le roi ou la reine !